LES FORMES MUSICALES

Dans cette rubrique empruntée à l'émission de France Musique "Le Mot du Jour" de Corinne Schneider, vous pourrez trouver les définitions des formes musicales les plus courantes illustrées de quelques exemples musicaux.

Deux groupes de musiciens alternent et dialoguent dans le Concerto Grosso baroque : d’un côté un petit ensemble de solistes, le plus souvent deux violons et la basse continue (appelé le "concertino") et de l’autre côté, le tutti orchestral (également appelé le ripieno).

Concerto Grosso Opus 6 n°8 de CORELLI

Christmas Concerto

Camerata RCO

Suite en Mi mineur de MARIN MARAIS

Rondeau Champêtre

Jordi Saval

Genre instrumental majeur des XVIIe et XVIIIe siècles, la Suite destinée à une multitude de formations instrumentales (du solo à l'orchestre), repose sur le principe d'une alternance de mouvements de danses aux caractères différenciés par leur mesure, leur allure et leur tempo.

La Pavane est la plus noble et la plus majestueuse des danses de couple de la Renaissance. Son étymologie est double : dans Pavane, il y a «Padua», la ville de Padoue en Italie (son origine est donc italienne), mais également le terme espagnol de «pavon» qui signifie le «paon».

Pavane Opus 50 de GABRIEL FAURE

illustration : peintures de Claude MONNET

Persée - Ouverture de JEAN-BAPTISTE LULLY

La Tragédie-Lyrique est le nom donné à l'opéra français aux XVIIe et XVIIIe siècles. Si la Tragédie parlée doit émouvoir, la Tragédie en musique se doit d’émerveiller l’assistance : c'est un spectacle total (danses, machineries) qui montre les actions fabuleuses dont la Tragédie ne fait que parler.

Alors que la durée de la Symphonie n'excède pas le quart d'heure au XVIIIe siècle, elle peut dépasser l'heure à l'extrême fin du XIXe siècle ! La reine des genres instrumentaux de concert évolue du XVIIIe siècle à aujourd'hui de manière consubstantielle à l'évolution de l'orchestre lui-même.

Symphonie n° 104 "London" en Ré Majeur de JOSEPH HAYDN

Les musiciens du Louvre, direction Marc Minkovski